Il y a plus de joie que de peur pour des travailleurs de la Sucrière du Kivu (SUKI) qui devraient affranchir à nouveau la porte du chômage. En effet, Kinshasa s’est engagé à octroyer un financement conséquent pour soutenir la continuité des activités de cette société sucrière, l’une des pionnières nationales dans le secteur de la transformation, située dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo afin d’éviter un grand choas de son histoire. C’est ce que rapporte la communication de Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
« Le ministre du Commerce a soumis et fait adopter au Conseil des ministres tenu le 4 juillet 2025 à Kinshasa un dossier relatif à la situation de la Sucrière du Kivu (SUKI), qui nécessite l’intervention du gouvernement pour sauver cette entité agroindustrielle stratégique de la province du Sud-Kivu, dont le potentiel de production de sucre demeure une opportunité économique et sociale pour la population. Compte tenu de l’urgence liée à la préservation de la production attendue en juillet et septembre 2025, conformément au calendrier agricole de SUKI, il a proposé au gouvernement, notamment, le renforcement de la sécurité des employés, des équipements et des installations afin d’accompagner les opérations liées à la campagne agricole en cours, l’octroi dans les meilleurs délais d’un financement indispensable pour garantir la réalisation de la campagne agricole 2024-2025, éviter la perte de 1 400 hectares de cannes à sucre actuellement à maturité et préserver ainsi la continuité opérationnelle de l’usine », a-t-on lu dans le communiqué.
L’apport financier de Kinshasa va permettre la production de la saison agricole attendue en juillet et septembre 2025, mais aussi la préservation de plus de 1 800 emplois. La décision du gouvernement à financer les activités de SUKI émane des mesures prises lors de la 49e réunion du Conseil des ministres organisée le 27 juin 2025 à Kinshasa, visant à investir dans la transformation des ressources locales pour l’autonomisation de l’économie.
Échos – Ressources
