Le président Félix Tshisekedi a exprimé son vœu de voir à nouveau, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, refléter l’ordre, la propreté et le sens de responsabilité partagé entre les gouvernés et les gouvernants en matière de lutte contre l’insalubrité. Avant de noter l’échec du programme ambitieux d’assainissement urbain dénommé Kin-Bopeto lancé par lui-même le 19 octombre 2020 sous la coordination de Gentiny Ngobila, ex maire de cette ville province.
Selon le compte rendu de la 58ème réunion du Conseil des ministres, « les défis à relever dans le domaine de la salubrité demeurent immenses. Il y a, là manifestement, de quoi prendre des mesures drastiques qui s’imposent. L’amélioration du cadre de vie de Kinshasa est une priorité, qui appelle à un engagement sans relâche pour faire de notre capitale une ville propre, vivable et digne du prestige de notre nation ».
Pour ce faire, certaines mesures drastiques d’accompagnement au défis de la renaissance de « Kinshasa la Belle » s’imposent. Il s’agit entre autres de :
-Responsabiliser chaque niveau de gouvernance locale, du bourgmestre au chef d’avenue, pour faire respecter la discipline de propreté;
-Redynamiser la brigade de salubrité, la doter de moyens humains, matériels et juridiques nécessaires;
-Lancer une réflexion sur la création d’une unité spécialisée avec pour mission prioritaire, de débarrasser les avenues de Kinshasa des véhicules abandonnés et des épaves qui y sont inutilement stationnés.
Par ailleurs, la lutte pour un environnement propre ne saurait être l’apanage des seuls dirigeants. A cet effet, Kinshasa en appelle à la mobilisation des membres de gouvernement et de tous les citoyens congolais.
Pour clore, un rapport circonstancié, assorti de propositions concrètes du ministre délégué près de l’Urbanisme et de l’Habitat, chargé de la politique de la ville est attendu au prochain Conseil des ministres pour évaluation et mise en œuvre progressive.
Échos – Ressources
