La Banque d’import-export des États-Unis (Exim) a approuvé le soutien à un projet gazier au Mozambique, alors même que les organismes de surveillance posaient des questions sur les violations des droits de l’homme qui y sont associées.
L’approbation de l’agence américaine de crédit à l’exportation donne désormais une bouée de sauvetage au projet de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique, longtemps retardé, détenu et exploité par la multinationale pétrolière française TotalEnergies.
L’initiative de 20 milliards de dollars avait été gelée en 2021 en raison de troubles violents dans la région nord de Cabo Delgado où elle est située.
TotalEnergies détient une participation opérationnelle de 26,5%. L’octroi de 5 milliards de dollars à la Banque d’import-export était en discussion depuis un certain temps, mais a rencontré des difficultés, notamment la transition politique aux États-Unis.
Avant que le financement ne soit approuvé, TotalEnergies avait fait pression sur la Banque américaine d’import-export pour qu’elle approuve le financement, craignant des <<< retards supplémentaires et longs » liés à une transition américaine.
Des documents réglementaires déposés auprès du ministère américain de la Justice révèlent que TotalEnergies avait retenu Primus Responsum LLC, qui conseille les entreprises et les gouvernements sur les controverses, les questions législatives et réglementaires, les transactions internationales et les barrières au commerce extérieur, pour les aider à débloquer un financement auprès d’Exim Bank, moyennant des frais de 250 000 dollars, si l’approbation était donnée avant le 20 janvier, date à laquelle le président américain Donald Trump a succédé à Joe Biden.
The Eastafrican/ Échos et Ressources
