La République démocratique du Congo a enregistré une balance de 4,4 milliards USD d’excédent commercial en 2023. Le coût de l’exportation des ressources du pays, en occurence les minerais stratégiques dont le cuivre, le cobalt, etc. s’est chiffré à 20.1 milliard de dollars américains. Contre celui de l’importation des matières, notamment les denrées alimentaires, etc. qui s’est élévé à 15.7 milliard USD. C’est ce que le site en ligne ZoomEco indique.
En d’autres termes, la balance commerciale de la RDC est positive à la hauteur de 4,4 milliard de dollars américains. Cela insinue
que la pays a vendu plus que ce qu’il a importé en l’année 2023. Ces performances commerciales ainsi réduisent la dépendance du pays vers l’extérieur en limitant la fuite des capitaux. Car plus le pays exporte, plus il encaisse des devises.
La balance commerciale est un indicateur clé qui relève la différence de la dépendance ou la souveraineté d’un pays en matière d’exportation et d’importation.
En parallèle, le président Félix-Antoine Tshisekedi a dans ce contexte, réitéré aux membres du gouvernement sa volonté ultime de transformer les ressources naturelles de la RDC en lévier de l’économie nationale fondée sur la souveraineté, la stabilité et la prospérité partagée, lors de la 46e réunion du Conseil des ministres.
La volonté exprimée par Félix Tshisekedi, président de la République vise à permette au pays de bénéficier des meilleurs profits de la mutation économique à l’ère où il y a de fortes concurrences des ressources au monde.
FONDS SOUVERAIN, GAGE DE L’ÉMERGENCE EN RDC
Au cours de sa dernière communication en Conseil des ministres, Félix Tshisekedi a préconisé la création d’un nouvel outil économique stratégique dénommé « Fond Souverain » issus des revenus miniers du Fonds Minier pour les Générations Futures (FOMIN) et d’autres sources publiques, pour consolider l’épargne nationale et financer le développement à long terme.
Le Fonds souverain aura comme missions de :
– Investir une partie des revenus miniers sur les marchés internationaux afin d’en accroître la valeur ;
– Financer des infrastructures de base telles que les routes, hôpitaux, écoles, barrages, zones industrielles et projets agricoles structurants ;
– Coutenir la diversification économique, notamment à travers l’innovation, l’industrialisation, les petites et moyennes entreprises (PME) et l’entrepreneuriat local ;
– Constituer une épargne intergénérationnelle, afin de léguer aux générations futures un capital productif ;
– Sabiliser l’économie nationale face à la volatilité des prix des matières premières ;
– Appuyer les programmes prioritaires du gouvernement, à l’instar du Programme de Développement Local des 145 Territoires.
Le président Tshisekedi a chargé la Première ministre, en collaboration avec le Vice-Premier ministre en charge de l’Économie, le Vice-Premier ministre au Plan, le ministre des Finances, le ministre des Mines, la gouverneure de la Banque centrale du Congo, le FOMIN et son propre cabinet, pour proposer un projet de texte définissant la création, l’organisation et le fonctionnement de ce nouvel outil économique.
Échos – Ressources