La Banque mondiale approuve l’investissement de 250 millions de dollars américains pour lancer la première partie du programme de développement durable d’Inga lll (3), dont le budget total s’élève à 1 milliards de USD.
Le lancement de ce vaste programme permettra de poser les bases du développement durable d’Inga III (3) et de créer des emplois. Il s’exécutera à long terme en plusieurs phases. C’est ce que rapporte le communiqué publié le 03 juin 2025 par la Banque mondiale.
« Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de 250 millions de dollars financé par l’Association internationale de développement (IDA), qui constitue la première phase du programme de développement d’Inga III (3) dont le total s’élève à un milliard de dollars. Ce programme de long terme repose sur une approche multiphases et permettra à la République démocratique du Congo (RDC) de poser les bases du développement durable d’Inga 3, le plus grand projet énergétique de la RDC à ce jour; en commençant par la mise en place d’investissements en faveur des populations locales, des infrastructures et de l’emploi », peut-on lire.
D’après le diagnostic de la Banque mondiale, le manque d’accès à l’énergie est l’un des principaux obstacles à la transformation économique de la RDC et à la création d’emplois à grande échelle dans le pays. En effet, seuls 21 % des Congolais bénéficient aujourd’hui d’un raccordement à l’électricité.
Ce retard est toutefois sur le point d’être comblé, rassure ce partenaire de développement au côté de la RDC, dans le cadre du Pacte national de l’énergie du pays, qui s’aligne sur l’initiative Mission 300 à l’échelle de l’Afrique. Le gouvernement, poursuit-il, s’est engagé dans une série d’investissements et de réformes visant à augmenter la production d’énergie, à attirer les investisseurs du secteur privé et à améliorer les performances de la compagnie nationale d’électricité, avec pour objectif de porter l’accès à l’électricité à 62 % de la population d’ici 2030.
Retenons, la Centrale Inga III (3) devant générer une puissance potentielle située entre 2 et 11 GW. Sa complexité technique et politique signifient que les travaux préparatoires et la construction prendront environ une décennie.
Échos – Ressources
