Le projet de la Centrale hydroélectrique baptisée Inga 3, qui sera érigée sur tronçon du fleuve Congo, est la troisième des deux premières installations qui désertent déjà la majorité de la population en énergie électrique en RDC. Hélas, seuls 12% des Congolais bénéficient aujourd’hui d’un raccordement à l’électricité.
En effet, le manque d’accès à l’énergie est l’un des plus grands obstacles de la transformation économique et la production industrielle en RDC. Mais aussi un vibrant appel et une plus grande opportunité de transformer les ressources hydrauliques d’Inga en moteur de croissance économique et développement durable.
C’est dans ce cadre que la construction d’Inga III vise à augmenter l’accès à une énergie propre, renouvelable et abordable non seulement pour les ménages mais également pour les industries congolaises. Le projet Inga III vise aussi à servir de moteur pour une croissance inclusive et des emplois en RDC. L’effectivité de ce projet pourra approvisionner 62% des Congolais en électricité à l’horizon 2030.
La RDC se souvient de la date de mardi 3 juin 2025 qui a aboutis à l’approbation de la Banque mondiale, par le biais de son Comité d’administration, d’un crédit de 250 millions de dollars américains sur les 1,49 milliard destinés à financer la première phase du programme de développement du projet hydroélectrique d’Inga III. Il s’agit notamment de poser des bases techniques et de gouvernance solides, et d’obtenir des communautés, bénéficiaires directs du projet, le soutien essentiel pour relever ce défi.
OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT !
Les opportunités de développement local dans le Kongo Central sont placés au cœur de cette première phase du programme, avec l’objectif d’améliorer les conditions de vie et les perspectives économiques d’environ 100 communautés (1,2 million de personnes) vivant à proximité d’Inga.
Ces communautés bénéficieront directement de l’amélioration des services de base et des infrastructures qu’elles ont indiquées comme des priorités, notamment la distribution d’eau potable et d’une énergie produite par une source renouvelable, ainsi que la maintenance des routes rurales.
Les investissements ainsi mis en œuvre créeront des opportunités économiques et des emplois pour ces populations. En outre, ces dernières bénéficieront de programmes de développement de compétences et d’accès à l’enseignement supérieur qui renforceront la capacité de la main-d’œuvre locale à pourvoir les emplois créés par Inga.
La première phase dudit programme va répondre simultanément à deux défis:
1 : Soutenir le gouvernement dans la préparation d’Inga III pour le pays. Cela comprend diverses études techniques, financières, environnementales et sociales pour la préparation d’Inga III ; un dialogue multipartite ; la gestion de projet ; et des activités de renforcement des capacités.
2 : Aider le gouvernement à préparer le pays pour Inga III. Il s’agit notamment d’investissements dans le pays, en particulier : (i) le développement communautaire à proximité du site d’Inga III; ii) le corridor de croissance allant de la côte passant par Inga et allant à Kinshasa (qui sera prolongé dans des phases ultérieures); et iii) le développement des compétences.
Il est important de retenir que la préparation et la construction proprement dite de la Centrale d’Inga III nécessite près de dix ans, avec l’implication conjointe du gouvernement congolais, des bailleurs de fonds, du secteur privé et de la société civile.
Ce projet est exécuté par l’Agence pour le développement et la promotion d’Inga (ADPI-RDC) sous l’égide de Bob Mabiala, numéro 1 de l’entité.
Échos – Ressources