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dimanche, juillet 13, 2025

RDC Embouteillages : Kinshasa face à une asphyxie 

Le secteur économique, la vie des entreprises en général sont 

fortement perturbés par les embouteillages qui freinent la productivité et affaiblissent le rendement des travailleurs dans la capitale de la République démocratique du Congo. Une paralysie qui préoccupe au plus haut point l’appareil de l’État. L’Hotel de Ville a édité de nouvelles règles de circulation dans une ville de Kinshasa, asphyxiée par une circulation trop lente.

La mégalopole devient de plus en plus asphyxiée à cause de ces embouteillages inouïs. Cette réalité préoccupe au plus haut point les Kinois, obligés chaque jour de mettre plusieurs heures pour relier un point à un autre, d’autant plus que toutes les voies sont bouchées ou presque.

Chaque jour, la situation se dégrade un peu plus. En décembre 2024, le président Félix Tshisekedi s’en était inquiété, devant le parlement réuni en Congrès.

C’est dire si la question de la circulation dans la capitale congolaise est devenue une préoccupation, quasiment au même titre que l’insécurité urbaine. « Les embouteillages quotidiens compliquent le déplacement dans la ville et augmentent le coût de la vie pour nos concitoyens », s’était inquiété le président Félix Tshisekedi. Il avait ensuite  exprimé le vœu d’avoir du gouvernement l’évaluation approfondie des mesures existantes pour dégager les routes. 

Depuis, la capitale de plus de 15 millions d’habitants navigue entre essaie et erreur des autorités, elles aussi prises au dépourvu d’un phénomène presque nouveau, par son ampleur.

Les embouteillages ne sont pas qu’une perte de temps; ils sont une perte économique colossale. Selon la Banque Mondiale, dans certaines grandes villes africaines, la congestion routière peut coûter jusqu’à 5% du PIB annuel d’un pays. À Kinshasa, où l’économie repose en grande partie sur les services et le commerce, les ralentissements routiers entraînent des pertes massives.

Moins d’heures travaillées, moins de richesse produite – Un employé qui passe 4 heures par jour dans les bouchons travaille 20 heures de moins par semaine, soit 80 heures par mois. Cela représente près de 1000 heures perdues par an. – Pour une entreprise, chaque heure non mise au profit de la productivité par un salarié représente une baisse de rendement et une augmentation des coûts. – Selon certaines estimations, le temps perdu dans les embouteillages à Kinshasa pourrait représenter plus de 3 milliards de dollars par an en pertes de productivité.

Dans le bouchon perturbateur, un autre phénomène s’amplifie : le demi courses des taxis. Les chauffeurs essaient de jouer sur cette stratégie pour ne pas être perdant dans ces embouteillages. À la fin, c’est le Kinois qui paie la lourde facture.

Échos – Ressources

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