La construction du port en eaux profondes, qui est érigée le long de l’ocean Atlantique, dans la ville de Moanda, au Kongo-Central, en République démocratique du Congo est attendue comme futur hub maritime majeur en Afrique centrale.
Élevée au coût de 1,3 milliards de dollars américains, la mise en service du port de Banana est perçue comme un levier de progrès économique et un moteur de développement durable.
Elle envisage de doter la RDC d’une infrastructure capable d’accueillir de grands navires commerciaux, sans dépendre des ports de la sous-région avec trois aubaines à savoir : baisser les coûts et les délais liés à l’import-export ; dynamiser l’économie nationale et créer des emplois locaux; et hisser la RDC dans le rang de hubs maritimes majeurs en Afrique centrale.
Rappelons la mise en service du port en eaux profondes de Banana est annoncée entre 18 à 20 mois prochains, soit dans plus ou moins deux ans. Depuis le lancement de ses travaux en 2022, aucune manœuvre ou souffrance dans l’exécution du plan de sa construction n’a été constatée. Tout se déroule dans l’ordre et le respect du calendrier, a rassuré Jorge Rico, directeur général de DP Word RDC, venu de Dubaï à la tête d’une délégation pour s’entretenir avec Jean-Pierre Bemba, ministre des Transports récemment.
« Nous avons effectivement complété la première phase des travaux de dragage avec grand succès, et nous avons fait un état des lieux des prochaines étapes pour les six à douze mois à venir à Son excellence le vice-Premier ministre. Tout est en ordre, et nous espérons mener à bien ce projet le plus rapidement possible. Les prochaines étapes principales sont : nous allons démarrer les travaux de deuxième dragage avec une deuxième drague qui arrivera sur le site dans les 30 à 40 prochains jours. Il s’agit d’une drague en cours d’importation », a déclaré Jorge Rico.
Échos – Ressources