Il s’agit des transitaires, douaniers, transporteurs, acteurs privés et publics du commerce international. Ils sont attendus à Lubumbashi du 08 au 09 mai prochain à l’occasion de la deuxième édition de la conférence Import et Export que la Fédération des entreprises du Congo (Fec) dans le Haut-Katanga se fait l’honneur d’organiser.
Pour elle, l’objectif de cette deuxième conférence est d’évaluer les engagements pris lors de la première édition, les avancées enregistrées jusqu’à présent et de proposer des solutions concrètes afin d’améliorer la fluidité du commerce international, levier de progrès, de performance et d’intégration économique dans la région.
« Le commerce international est l’un des moteurs essentiels de notre développement économique. Mais comment le rendre plus fluide, plus équitable et plus efficace ? Trop de contrôles, trop d’attentes, trop peu de coordination et des infrastructures qui ne répondent plus aux exigences du commerce moderne. Ce sont des défis majeurs que nous devons surmonter ensemble », a fait savoir la Fédération des entreprises du Congo dans un spot.
L’hôtel Pullman Lubumbashi Grand Karavia, qui est situé dans la ville de Lubumbashi abritera la 2ème édition de la conférence Import-Export que la Fédération des entreprises du Congo organise du 08 au 09 prochain du mois en cours.
Pour rappel, la première édition de la conférence Import-Export était abordée sous le thème : « faire de la fluidité du commerce international un enjeu de taille pour l’amélioration du climat des affaires » et s’était clôturée le jeudi 11 avril 2024 à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.
Plusieurs points liés à la fluidité du commerce dans la région ont été balayés par différents acteurs du secteur en mettant l’accent sur les défis majeurs, notamment l’engorgement à la frontière de Kasumbalesa.
D’après les organisateurs, l’importance de la thématique exploitée résidait dans le fait que la route de Kasumbalesa, initialement non destinée au trafic international, était désormais confrontée à un volume massif de camions chaque jour. « L’évacuation des produits miniers ou même l’importation des produits miniers dans la structuration du commerce international de l’époque avait été fait et misait sur le rail. Aujourd’hui le rail est obsolète, tout se déverse sur une route qui n’a pas été modernisée » avait souligné Patrick Muland, président provincial de la Fec dans le Haut-Katanga. D’où, il était crucial de réunir autour d’une table les acteurs du secteur afin de standariser aux normes internationales, l’activité commerciale, pilier de développement économique dans toute la région.
