Plusieurs accords d’un appui financier chiffré à près de 2 milliards de dollars américains sont paraphés entre la Banque mondiale, représentée par son directeur pays, Albert Zeufack et le gouvernement congolais, par le biais de Doudou Fwamba, ministre des Finances, Teddy Luamba, ministre des Ressources hydrographiques et électricité, et Aimé Boji, ministre du Budget. La signature de ces accords de financement a eu lieu, le samedi 22 juin 2025, et vise à accompagner la RDC dans le processus de son développement structurel, un pas indispensable vers l’émergence du pays.
Cinq projets stratégiques émanant de l’action publique congolaise dans les secteurs de l’énergie, la gouvernance, les infrastructures, la transition numérique et la résilience urbaine face aux chocs climatiques sont simultanément priorisés pour sortir le pays de la dépendance aux seules ressources extractives.
Il s’agit, entre autres de :
– Un appui budgétaire de 250 millions de dollars américains pour financer le développement de la Centrale hydroélectrique Inga III, perçue comme pierre angulaire du potentiel énergétique et l’un de moteurs de la croissance économique de la RDC.
– Un appui budgétaire de 600 millions de dollars américains pour exécuter le projet de gouvernance visant à moderniser l’administration publique et à renforcer les capacités des institutions étatiques.
– Un appui budgétaire de 200 millions de dollars américains pour soutenir le projet de renforcement de la résilience nationale face aux conséquences fâcheuses du dérèglement climatique, notamment les inondations récurrentes à Kinshasa et à l’intérieur du pays.
– Un appui budgétaire de 440,2 millions de dollars américains pour financer le projet de développement du transport et de la connectivité ( PDTC-PACT) pour améliorer les conditions de vie des Congolais vivant dans les centres urbains nécessiteux.
– Un appui budgétaire de 400 millions de dollars américains pour exécuter le projet de transformation numérique afin d’assurer une transition digitale de certains services de l’État.
Le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) que pilote le président congolais Félix Tshisekedi est à la tête de ce pas décisif franchi entre la Banque mondiale et la RDC. L’objectif poursuivi est de privilégier les financements sur les priorités nationales pour mieux répondre aux défis structurels du pays, tout en assurant une croissance inclusive et soutenable.
Pour les congolais lambdas, ces engagements peuvent se transformer en résultats tangibles durables que si la capacité d’exécution, la transparence dans les processus et l’adhésion des communautés bénéficiaires sont conjugués au présent. Chaque dollar signé doit devenir un levier réel de transformation dans la société.
Échos – Ressources