Selon le compte-rendu du Conseil des ministres rapporté par le porté parole du gouvernement, l’invasion massive des produits importés subventionnés constitue à ce jour l’une des menaces qui freine l’émergence de l’industrie congolaise. Elle fausse la concurrence, étouffe la production locale, encourage la contrebande et les pratiques frauduleuses, notamment le phénomène dit « bilanga » qui alimente les produits illicites à bas prix.
En effet, la dépendance structurelle dans laquelle le pays est plongé depuis un certain temps, est vue comme une vulnérabilité stratégique qui affecte gravement la sécurité et la stabilité sociale congolaises.
Pour inverser cette tendance, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo a engagé, sous l’égide de la Première ministre, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, celui de l’Économie nationale, le ministre de l’Industrie, celui des Finances, du Commerce extérieur, à élaborer en urgence un lot cohérent de mesures comprenant notamment :
– La révision ciblée des taxes à l’importation pour protéger nos producteurs, tout en préservant le pouvoir d’achat;
– Le renforcement du cadre légal et réglementaire pour garantir la conformité et la traçabilité des produits ;
– La modernisation des dispositifs de contrôle et de pression pour lutter efficacement contre la contrebande ;
– La mise en place des mécanismes incitatifs pour soutenir l’investissement productif ;
– Une stratégie de communication nationale pour promouvoir la production locale, la consommation locale et la fierté de produire et de consommer congolais.
Échos – Ressources
