L’entreprise congolaise Frico qui est connue pour sa production de frites surgelées, prévoit de se lancer dans la filière agricole en pomme de terre, d’ici 2026, avec une étendue de 10 hectares, dans la province de Kongo-Central, à travers son projet Frico Agri.
Le projet Frico Agri ambitionne de répondre à un défi structurel de l’insuffisance d’approvisionnement en pommes de terre de qualité et l’absence d’infrastructures modernes de stockage, auquel la RDC fait face depuis plusieurs années. Sur le terrain, cette réalité se traduit en pénalité pour les transformateurs locaux, accentue les pertes post-récolte chez les producteurs et pousse le pays à recourir massivement aux importations.
La hausse des coûts pour les ménages et les restaurateurs en est la conséquence. Étant déjà active dans la transformation semi-industrielle avec une capacité mensuelle de 20,8 tonnes, l’entreprise Frico veut donner une réponse à ce problème par un engagement plus en amont de la chaîne.
OBJECTIFS POURSUIVIS
Selon Jean Johnson Bapanga, fondateur et directeur général de Frico, l’objectif est d’atteindre un rendement moyen de 250 tonnes, garantissant un approvisionnement régulier pour l’usine Frico, en partenariat avec la chaîne de restauration Waz Burger. À moyen terme, la société vise l’extension de la culture à 100 hectares, avec une montée en puissance de l’usine pour produire 1.000 kg de frites par heure d’ici 2030. Cette montée en capacité reposera sur un réseau structuré de producteurs locaux ».
« À part des chiffres à générer, l’entreprise Frico vise, à travers ce projet, à contribuer à plusieurs priorités nationales : la création d’emplois directs et indirects dans la filière ; la réduction des importations alimentaires et la valorisation de la production locale ; le renforcement de la sécurité alimentaire en RDC et la mise en place d’un modèle agricole durable, basé sur l’innovation et les partenariats internationaux », a-t-il renchéri.
Pour concrétiser cette ambition, Frico lance un appel aux institutions publiques, aux investisseurs et aux partenaires techniques à s’associer à cette initiative.
Échos – Ressources
