La mesure du décret n°25/22 du 30 mai 2025, signée par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, fixant le nouveau montant du SMIG à 14 500 FC (environ 5 USD) par jour, soit un salaire mensuel garanti de 377 000 CDF (l’équivalent de 130 USD), basé sur un taux de change de 2 900 FC, et ce, uniquement pour l’année 2025, souffre d’exécution dans le camps des responsables des magasins chinois.
À Kinshasa, les travailleurs des magasins appartenant à des ressortissants chinois ont décrété un mouvement de grève depuis le lundi 21 juillet 2025 pour protester contre la non-application du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
Selon Patrick Mputu, représentant des travailleurs de l’avenue du Commerce et ses environs, « un facturier devrait percevoir 1 266 000 FC, et un livreur 1 006 000 FC. Mais les Chinois ne veulent pas respecter les lois du pays. Ils disent qu’ils ne sont pas en mesure de l’appliquer. Seuls les employeurs indiens ont montré une volonté d’appliquer le nouveau SMIG. C’est pour cette raison que les travailleurs des magasins chinois grèvent », a-t-il expliqué avec beaucoup de mécontentement.
Ce mouvement qui a été annoncé par l’intersyndicale pour contraindre les employeurs chinois à respecter la législation congolaise en matière de rémunération. Le nouveau SMIG s’inscrit dans la politique gouvernementale visant à assurer un revenu minimum décent aux fonctionnaires de l’État et à renforcer la cohésion sociale pour le bien-être des travailleurs. Ce qui veut dire que chaque travailleur congolais doit être rémunéré conformément au SMIG au taux du jour.
Un sos a été lancé au gouvernement central et provincial par cette intersyndicale pour faire appliquer cette mesure.
Échos – Ressources
