La République démocratique du Congo est imposée au sommet à la tête de la chaîne de valeur mondiale de ressources minières, avec ses cobalt et cuivre. Le pays a couvert 73% de la production mondiale de cobalt et a exporté 3 millions de tonnes de cuivre en 2024.
L’impact de ces deux produits miniers exportés est estimé à 30 milliards de dollars américains, versés dans le Trésor public pendant une quinzaine d’années. Ce rendement a été réalisé grâce à la mesure du gouvernement d’ouvrir le secteur minier aux capitaux privés en 2002. Ces avancées affirment que le secteur minier est la clé principale de l’économie congolaise.
S’exprimant à l’occasion du 20ᵉ anniversaire de la DRC Mining Week à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, Bin Nassor Kasongo, président de la Chambre des mines de la République démocratique du Congo, a soutenu que le secteur minier est l’épine dorsale de l’économie congolaise.
« De 2007 à 2022, notre industrie minière a versé au Trésor public près de 30 milliards de dollars américains, faisant du secteur minier l’épine dorsale de l’économie congolaise. Ce succès n’aurait pas vu le jour sans la vision de ses pionniers qui ont parié sur la RDC. La Chambre des mines réaffirme sa volonté de jouer un rôle catalyseur en facilitant le dialogue entre public et privé », a-t-il souligné à Pullman Karavia de Lubumbashi.
Du côté des observateurs, l’opinion se diffère. On dirait que la diversification de l’économie nationale est la derrière priorité de l’action publique. Les Congolais estiment que le secteur minier seul n’amenera pas le pays à l’émergence. La relance et la promotion de l’agriculture, l’industrialisation, la pêche, l’élevage, la création des petits et moyenne entreprise, l’exportation des produits Made in Congo devraient être au centre des politiques publiques afin de batir une économie forte et indépendante.
Échos – Ressources