Le début des travaux de construction du pont jeté sur la rivière Ubangi, à Bangui, la capitale de la République Centrafricaine (RCA) connectant à la ville de Zongo (Sud-Ubangi) en République démocratique du Congo (RDC) est anoncé pour l’année 2026, assure Alexis Gisaro, ministre congolais des Infrastructures et Travaux publics. Ce projet vise à stimuler les échanges commerciaux et améliorer les conditions de vie entre les deux pays.
« Ce projet avance à pas de géant. Nous sommes déjà sur un schéma critique qui va amener le projet à sa matérialisation. Nous espérons que la pose de la première pierre pourra se faire, sinon cette fin d’année, à coup sûr l’année prochaine, en 2026 », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Précisons qu’il s’agit d’un projet intégrateur qui va faciliter les échanges entre nos deux pays et nos populations qui, comme vous le savez, sont des populations frères. Il va booster une fois de plus les échanges au niveau de ce grand corridor africain et permettra de relier la côte Atlantique à la côte Indienne, en passant par différents pays : le Kenya, l’Ouganda, la RDC, la Centrafrique et Lagos. Nous sommes satisfaits de l’avancement du projet et avons toute raison d’espérer que les chefs d’État à l’origine de cette initiative pourront offrir à nos populations ces grands ouvrages tant attendus».
Cette annonce a été faite au sortir des échanges entre Alexis Gisaro, ministre congolais des Infrastructures et Travaux publics, Éric Rokosse Kamot, ministre centrafricain en charge de l’Équipement et des Travaux publics, le représentant du commissaire en charge de l’Aménagement et des Infrastructures de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) et celui du chef de projet de la Banque africaine de développement (BAD). Elle a été organisée la semaine dernière sur l’évaluation dudit projet régional visant à facilitater le transport et le commerce sur le corridor économique Bangui-Zongo-Kisangani-Kampala-Bujumbura. L’émissaire centrafricain a, quant lui, salué un bel avancement dans les préparatifs du projet, dont notamment la validation de ses documents par les autorités des deux pays.
Pour rappel, le coût total des travaux est estimé à 150 millions de dollars américains, une somme qui sera répartie entre la RDC et la RCA. La Banque africaine de développement (BAD) accompagnera les deux pays dans la réalisation de ce projet d’envergure, en mobilisant les ressources nécessaires au financement.
Échos – Ressources
