La République démocratique du Congo vibre dans l’effervescence de la campagne nationale d’information axée sur la Valorisation des acquis de l’expérience (VAE). Lancée le 13 septembre 2025 par par la Première ministre Judith Suminwa, cette initiative vise à reconnaître et à certifier les compétences professionnelles acquises sur le terrain, même sans diplôme officiel.
Pour Judith Suminwa, « ce processus apporte une réponse concrète à la nécessité de formaliser l’informel, autrement dit : intégrer les compétences acquises dans le secteur informel au secteur formel en améliorant ainsi l’employabilité au sein de notre société. Une grande partie de la population active a développé son savoir-faire par la pratique sans diplôme ni certification officielle. D’où la nécessité pour le gouvernement d’engager cette initiative pour reconnaître ces compétences acquises en dehors du cursus classique », a déclaré Judith Suminwa.
S’exprimant à l’occasion du lancement de la compagne VAR, le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, « est revenu sur l’ampleur dudit défi auquel son ministère s’organise à le relever », a-t-il rassuré.
« Chaque jour, mon ministère reçoit d’innombrables demandes d’accompagnement, d’assistance technique, de financement, d’encadrement, d’information, de soumission des propositions de collaboration, tant par les publics que les privés, personnes morales ou physiques. Cette situation contraint mon ministère à approfondir les réflexions et à explorer des voies de financement innovants du secteur de la Formation professionnelle », a-t-il affirmé.
Et d’ajouter : « À ce stade, j’assure à votre très haute autorité que le ministère s’organise et étudie tous les moyens nécessaires afin de parvenir à relever ces défis. Pour y parvenir, à titre d’illustration, le ministère dispose à ce jour : d’un registre des métiers classiques et innovants à travers tous les 145 territoires de la République démocratique du Congo ; d’un projet de programme national de formation professionnelle inexistant jusqu’il y a peu ».
Rappelons que le gouvernement, par l’entremise du ministère de la Formation professionnelle, via son organe technique, l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), en collaboration avec le Centre Don BOSCO, assure l’orientation professionnelle et technique de 300 jeunes filles et garçons venus des quatre coins de la République aux métiers verts, afin de constituer une réserve du capital humain congolais dans les secteurs clés de développement.
Échos – Ressources
